Casques sur les oreilles, micros positionnés avec soin, les CM de l’école Louise Michel ont troqué leurs cahiers contre du matériel de radio professionnelle. Accompagnés de leur enseignante, Catherine Jamoteau, de Yann Legrand, enseignant et chargé d’éducation aux médias et à l’information, et Aurélie, chargée de mission E-primo, les élèves ont « exploré » Mayenne pour donner vie aux aventures de Lancelot du Lac. Le résultat de leur travail est à découvrir en fin d’article.

Un projet né d’un concours

Tout a commencé par une participation au concours de podcasts de France Inter « L’Ecole des Odyssées » visant à « stimuler l’écoute et la créativité des plus jeunes ». « La première étape était de choisir un personnage. Nous avons choisi le personnage de Lancelot car il est venu en Mayenne, au lac de Saint-Fraimbault-de-Prières », expliquent les élèves. Leur classe fait partie des 1400 classes à avoir envoyé un teaser de deux minutes à la chaîne de radio.  Bien que n’ayant pas gagné le concours, ils ont décidé de mener leur projet jusqu’au bout.

A la découverte de l’histoire de Mayenne

La création de ce podcast s’est articulée autour de plusieurs étapes. Les élèves ont d’abord effectué un tour des monuments emblématiques de Mayenne pour s’imprégner de l’histoire locale et trouver l’inspiration. « Cela nous a permis de mieux connaître notre ville », témoigne Alexandro.

Des bénéfices pédagogiques multiples

L’aspect technique est ici très important.  « Sur la plateforme E-primo, les élèves ont appris à rechercher des sons libres de droit, à les organiser et à les intégrer dans leur création » explique Aurélie Feryn. « Pour deux minutes de podcast, nous avons utilisé 16 sons différents. Sur tout le podcast, il y a plus de 40 sons », soulignent-ils fièrement. Selon Yann Legrand, les objectifs premiers de ce projet étaient de « gagner en compétences langagières et orales et améliorer la lecture. À la radio, tout est écrit. Les élèves peuvent s’écouter, se corriger en entendant ce qui ne va pas ».

« Apprendre l’histoire de notre ville et de Lancelot du Lac » figure parmi leurs principales satisfactions.

Pour ces jeunes créateurs, le bilan est unanime : « C’est une façon plus amusante d’apprendre » résument-ils avec enthousiasme !